Maixent Raoul Ominga est allé, 12 avril, s'enquérir des besoins de la structure implantée à l'aéroport international de Brazzaville, en vue d'apporter des solutions nécessaires.
« Depuis ma nomination, je n'ai pas eu l'occasion de visiter les hydrants. Il s'agit d'un centre important, stratégique. Je ne pouvais pas aller au prochain conseil d'administration sans tenir compte des besoins de ce centre. Je voulais toucher ces besoins du doigt avant de les inscrire dans le budget », a déclaré le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), à l'issue de la visite.
Il a promis de créer les conditions pour garantir l'approvisionnement régulier de l'aéroport Maya-Maya en kérosène. « Tout ce que l'on peut faire, c'est chercher à améliorer les choses. Nous venons d'hériter d'un outil important. Il y a des travaux de grande envergure qui y sont faits », a dit Maixent Raoul Ominga.
Il est question d'éviter les ruptures récurrentes des produits pétroliers à la pompe, ainsi que du carburant (jet) pour les aéronefs des compagnies aériennes qui desservent les villes congolaises.
Le directeur général de la SNPC a pris officiellement ses fonctions le 5 mars dernier. Après la visite des structures de Brazzaville, il se rendra à Pointe-Noire pour voir les conditions dans lesquelles évoluent les cadres et agents sous tutelle.
Lors de sa prise de fonctions, Maixent Raoul Ominga avait annoncé quatre priorités en vue du redressement de la SNPC. Il s'agit de faire de la SNPC une société productrice de pétrole, d'améliorer les conditions d'approvisionnement du pays en produits pétroliers afin de parer aux pénuries récurrentes de carburant.
L'amélioration des performances de la SNPC pour qu'elle participe sensiblement au budget de l'Etat et le renforcement des capacités du personnel de la société au moyen de la formation font également partie de ses priorités.
Le pétrole est la première ressource d'exportation du pays et la SNPC joue un rôle stratégique dans l'économie nationale. Avant la crise due à la baisse des cours pétroliers sur le marché mondial, les recettes de l'or noir contribuaient au budget de l'Etat à hauteur de 70%.